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Je créé un compteLe Grand Pic de Belledonne est un sommet imposant de 2 977 mètres d'altitude, situé dans le département français de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Il est le point culminant du massif de Belledonne, dépassant le pic Central (2 945 m) et le rocher Blanc (2 927 m). Son ascension est réservée aux alpinistes et il a été conquis pour la première fois en 1859.
Le sommet du massif avait un nom différent selon les versants, nommé le roc de Freydone côté Grésivaudan et le pic de Belledonne dans la vallée de l'Eau d'Olle. La carte de Bourcet de 1749 a entériné le nom de Belledonne pour désigner le point culminant, alors que la carte de Cassini a unifié les deux appellations en désignant le sommet sous le nom de roc de Freydone ou de Belledonne.
Le Grand pic de Belledonne est situé entre les communes d'Allemond et de Sainte-Agnès, à 20 kilomètres à l'est de Grenoble et à 110 kilomètres au sud-est de Lyon. Il domine la vallée du Grésivaudan et est entouré par d'autres sommets comme le pic Central de Belledonne, la Croix de Belledonne et les Trois pics de Belledonne.
Ces trois sommets forment une crête séparée du pic Couttet par le col de Freydane et du pic Lamartine par le col de la Balmette. Le versant nord-ouest domine le glacier de Freydane et le lac Blanc. Le versant sud-est donne sur la vallée de l'Eau d'Olle et l'Oisans. Au pied du cirque du lac Blanc naît le torrent du Vorz, un affluent de l'Isère alimenté par des fuites de fond du lac, lui-même alimenté par les eaux de fonte du glacier de Freydane. Au pied de la face sud-est se trouve le lac de Belledonne, dont les eaux rejoignent l'Eau d'Olle par le ruisseau du Molard. L'arête des Trois pics de Belledonne forme donc la ligne de partage des eaux entre les deux vallées.
Le Grand Pic de Belledonne est la montagne la plus remarquable du massif. Il est en réalité le plus élevé d'un groupe de trois sommets, souvent désignés en bloc comme "les Trois Pics de Belledonne", qui s'alignent sur une face nord-ouest commune regardant vers la vallée du Grésivaudan. Au pied de ces sévères abrupts subsiste avec peine le petit culot de glace du glacier de Freydane.
La traversée du Grand Pic de Belledonne est une superbe course rocher au cœur d'un massif sauvage, parfois appelée "petite traversée de la Meije". L'approche est longue et les difficultés sont toujours sous le IV, sans dépasser 3 000 mètres. Cependant, cette ascension nécessite une grande prudence et une bonne expérience en alpinisme
Le Grand Pic de Belledonne, un sommet emblématique des Alpes françaises culminant à 2 977 mètres d'altitude, a été le théâtre de plusieurs événements historiques dans le domaine de l'alpinisme.
La première ascension du versant nord-est a été réalisée le 16 août 1858 (ou 1859) par Stéphane Chapuis, Étienne Favier, Alphonse Michel et Frédéric Perrin. Étienne Favier a ensuite effectué une seconde ascension le 17 août 1873 avec son fils Émile Viallet et Auguste Michel.
Le couloir entre le Grand Pic et le Pic Central, nommé couloir Auguste Reynier, a été exploré par ce dernier en 1891. Il a ouvert la première voie depuis le glacier de Freydane.
En 1896, Paul d'Aiguebelle, Louis Bouchayer et Ernest Thorant ont réalisé la première ascension hivernale de la Traversée des Trois Pics, qui incluait le Grand Pic.
En 1922, l'arête orientée vers l'est-sud-est, appelée l'Arête du Doigt, a été gravie pour la première fois par Pierre Dalloz et Georges Gaillard. Gaston Rébuffat a quant à lui réussi la première ascension de la face nord-ouest en 1944 avec Michel Chevalier, cousin de Lionel Terray. En 1946, R. Chavand et Félix Germain ont vaincu la face sud-est.
Enfin, le 31 juillet 2010, Sébastien Roux et François Estève ont réalisé la première descente en paralpinisme en se posant près du lac Blanc.
Le Grand Pic de Belledonne est donc un sommet qui a marqué l'histoire de l'alpinisme, avec de nombreux exploits réalisés par des alpinistes expérimentés. Cependant, il reste accessible aux randonneurs et aux passionnés de la montagne qui souhaitent profiter de la beauté de la région et de la vue imprenable depuis son sommet.
Le versant est du massif de Belledonne abrite une faune riche et diversifiée. Les mammifères présents dans cette région comprennent le bouquetin des Alpes, une espèce d'ongulé protégée en France. On peut également y trouver le lièvre variable, le campagnol des neiges, un petit rongeur actif toute l'année en groupes d'une vingtaine d'individus, ainsi que le vespertilion à moustaches, l'un des plus petits mammifères d'Europe, pesant moins de sept grammes.
En ce qui concerne les reptiles, le lézard vivipare est présent dans cette région. Il s'agit de l'espèce la plus septentrionale du continent. Le lézard vivipare est caractérisé par sa capacité à donner naissance à des petits vivants, contrairement aux autres espèces de lézards qui pondent des œufs.
Il est important de noter que la protection de la faune dans cette région est cruciale. En effet, le bouquetin des Alpes est une espèce protégée en France en raison de sa vulnérabilité. La population de cette espèce a considérablement diminué au cours du siècle dernier en raison de la chasse excessive et de la destruction de son habitat naturel. C'est pourquoi les autorités françaises ont mis en place des mesures de protection pour cette espèce, telles que des réglementations strictes concernant la chasse et la mise en place de programmes de réintroduction.
En somme, le versant est du massif de Belledonne abrite une faune riche et diversifiée, comprenant des espèces importantes telles que le bouquetin des Alpes. La protection de ces espèces est cruciale pour préserver la biodiversité de la région.
Le Grand Pic de Belledonne est un sommet de la chaîne de Belledonne qui offre une traversée d'arête populaire allant du col de la Balmette jusqu'à la Croix de Belledonne. Cette traversée présente des difficultés qui vont jusqu'au niveau 4c et est considérée comme l'une des plus belles de la chaîne de Belledonne. Cette course d'alpinisme est accessible en une journée, mais il est recommandé de la planifier sur deux jours pour profiter pleinement de la longue approche et de l'ambiance grandiose.
L'approche commence par un sentier marqué comme étant le GR 549 A qui file en forêt quasiment à plat. La montée débute à 1480 mètres d'altitude et le sentier s'élève directement en lacets dans la pente du Ravin des Excellences pour atteindre 1870 mètres. Après une pause méritée au plateau du lac Blanc, il faut contourner le lac par la gauche et viser les trois pics de Belledonne. Une bonne trace remonte tranquillement la moraine jusqu'au glacier de Freydane. Il faut rester sur la gauche du glacier pour grimper au col de la Balmette par un couloir assez raide collé à la face du Grand Pic. Une fois au-dessus du col, on arrive sur l'arête Nord du Grand Pic.
Le cheminement classique jusqu'au Grand Pic par l'arête Nord consiste en une sorte de longue cheminée peu technique, encombrée de rochers branlants. La progression peut être lente car la recherche de l'itinéraire est importante, notamment lorsque l'arête s'élargit sur le versant Oisans dans sa seconde partie. Une variante directe consiste à suivre le fil de l'arête pour profiter d'un rocher plus compact et de sections d'escalade plus soutenues. Au pied du grand gendarme supérieur, il est possible de terminer par la voie « Rébuffat » pour profiter d'un bon rocher.
Une fois au sommet du Grand Pic, il faut effectuer une désescalade facile vers le sud sur une vingtaine de mètres pour arriver au premier rappel (30 m). La traversée des arêtes se poursuit avec deux autres rappels de 35 mètres chacun. Ensuite, l'itinéraire remonte sur le pic Central et redescend sur la brèche Duhamel, nommée ainsi en souvenir de l'alpiniste Henry Duhamel. Puis, il faut remonter sur la Croix de Belledonne, qui est accessible en randonnée classique.
Les refuges de montagne sont des endroits essentiels pour les randonneurs qui veulent explorer les montagnes en toute sécurité. Dans le massif de Belledonne, il y a plusieurs refuges historiques qui offrent aux randonneurs un endroit où se reposer et se ressourcer.
Le refuge Jean Collet, construit également par la Société des Touristes du Dauphiné, est quant à lui toujours debout. Il a été construit pour la première fois en 1910, mais il a été complètement détruit par un cyclone en 1926. Reconstruit deux ans plus tard avec une ossature métallique étudiée par les établissements Bouchayer et Viallet de Grenoble, il a ensuite été agrandi en 1967 et rénové en 1987.
Le refuge de la Pra, construit par le Club alpin français en 1889, était un point de passage important pour les randonneurs se rendant au Grand Pic et à la Grande Lance de Domène. Malheureusement, le bâtiment initial a été entièrement détruit par un incendie en 1919. Les murs résistants, le refuge a été reconstruit puis rénové en 1973-1974 et en 2004. Il peut maintenant accueillir 76 personnes en été et 18 en hiver.
Ces refuges sont des témoignages de l'histoire de la randonnée en montagne et offrent aux randonneurs des endroits pour se reposer et se ressourcer en pleine nature.
Plus d'informations ici : Refuge Belledonne
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