Croix de Belledonne

On estime que la première ascension de la Croix de Belledonne a eu lieu vers 1850, tandis que la première ascension hivernale en raquettes a été réalisée le 23 février 1890 par Maurice Allotte de la Fuye.

La brèche qui sépare la Croix de Belledonne du pic Central porte le nom de Duhamel en hommage à Henry Duhamel, un alpiniste.

Depuis Grenoble, pour se rendre au Lac du Crozet, il faut prendre l'autoroute A41 et sortir à Domène. Ensuite, suivre la direction de Revel et continuer en direction de Freydière jusqu'au bout de la route, où il y a un parking au Pré Raymond. Si vous partez de Revel, suivez l'itinéraire menant au lac du Crozet, ce qui prendra environ une heure de marche. Ensuite, suivez la gauche du lac et continuez jusqu'au refuge de la Pra, où vous pouvez vous arrêter avant de continuer jusqu'aux lacs du Doménon, qui sont à environ une heure du lac du Crozet.

Une fois arrivé aux lacs du Doménon, vous pourrez admirer le Grand et le Petit Doménon et vous reposer sur quelques replats avant de continuer la randonnée. La partie la plus difficile commence à partir de là, avec des chemins rocheux et des pierriers à traverser pendant presque deux heures, jusqu'à ce que vous aperceviez la Croix de Belledonne, située à 2926m d'altitude. Après encore quelques mètres de dénivelé, vous atteindrez enfin le sommet.

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La chaîne de Belledonne est un massif montagneux situé dans les Alpes françaises, qui comprend une région naturelle française proche de Grenoble. La plupart du massif se trouve dans le département de l'Isère, mais une partie de son versant nord-est se situe en Savoie. Son point culminant, le Grand pic de Belledonne, s'élève à 2 977 mètres. Les animaux typiques des Alpes, tels que la marmotte, le chamois, le bouquetin et le lagopède, y sont présents, ainsi que le loup qui a fait son retour dans le massif d'Allevard à cheval entre l'Isère et la Savoie.

Le bouquetin avait totalement disparu de Belledonne, mais une vingtaine d'individus ont été réintroduits en 1983. Originaires de Suisse, treize femelles et sept mâles ont été relâchés au-dessus du barrage de Grand'Maison dans la combe de l'Âne. En 2002, leur population s'élevait à 900 individus répartis dans l'ensemble du massif.

L'ours était également présent dans le massif, mais a disparu dans les années 1920 en raison de la chasse. Cependant, certains noms de lieux témoignent encore de sa présence passée, comme la cascade de l'Oursière au-dessus d'Uriage ou le Plan de l'Ours dans la vallée du Veyton.