Depuis le parking du Lienz, devant le restaurant " Chez Louisette " (bonne adresse pour s'arréter sur le retour) l'itinéraire est indiqué jusqu'au lac et refuge de Glère. C'est la première pause pour admirer la vue magnifique qui s'offrent à nous.
Nous pique-niquons au lac det Mail avec l'angoisse des nuages qui deviennent de plus en plus menaçant. Trois gouttes nous tombent sur le nez alors on " plie les gaules " on se remet en route. Au bout de 5 min, le ciel se calme et c'est à nouveau un ciel parsemé d'éclircis. 4h30 de marche plus tard et nous arrivons à notre premier bivouac à côté d'un petit lac bien frais à 2600m d'altitude. D'ici, les plus courageux commencent l’ascension du Turon de Néouvielle. La vue au sommet est magnifique.
Levés 7h pour la plus longue partie du trek. Nous entamons le trajet par une partie hors sentier jusqu’à la brèche de Chausenque. Le pierrier est assez complex et parfois instable. Quelques pierres roules sous les chaussures et les batons ne sont pas super utile. Nous prenons les précautions nécessaires avec une distance entre nous pour éviter de recevoir des bouts de montagne dans les yeux.
Arrivés au sommet nous voyons la vallée de l’autre côté et ce qui nous attends pour les jours à venir. Le paysage est magnifique. A partir de là nous entrons dans la Réserve Naturelle de Néouvielle, les précautions sont multiples et notre devoir est de préserver ce lieu magnifique.
Nous nous allégeons du poids de nos sacs en les cachant près d’un cairn dans un pierrier. Coupe-vent pour ceux qui veulent, appareil photo pour d'autre, on ne part pas sans avoir une bouteille d'eau chacun. On reste léger pour l'ascension du pic de Néouvielle.
Nous rejoignons la trace laissée dans les névés par d’autres randonneurs. La montée dans la neige est raide mais progressive. Les pentes de neige passées, nous atterissons sur de gros blocs de pierre au milieu desquels des cairns nous indiquent la route à suivre. Nous grimpons, déambulons dans ce labyrinthe de pierres
L’itinéraire est plutot fréquenté et la place au sommet est très restreinte. Nous sommes arrivés tôt et nous ne rencontrons que quelques personnes qui s'échappent à notre arrivé.
La descente qui suit est plutôt éprouvante, très éprouvante pour moi. La chaleur et le soleil cogne vraiment fort aujourd'hui et malgré l'hydratation régulière, la fatigue se fait ressentir. Arrivé au lac d’Aubert nous profitons du peu d’ombre et de la fraîcheur de l’eau pour une baignade. C'est ici que nous remplissons les gourdes. Après une bonne pause, direction le col d’Aumar. Nous arrivons assez tard sur l’ère de bivouac. Tout le monde sombre dans un repos bien mérité.
3ème jour, on commence à ressentire les bienfait des séances d’étirements chaque soirs qui aident à limiter les courbatures. Nous partons tôt pour éviter les grosses chaleurs, à 7h30 l’équipée se met en route en direction du refuge de Bastan.
Le sentier est bien tracé. Nous passons du monde minéral à un monde végétal et beaucoup plus verdoyant. Le refuge de Bastan perché sur un rocher. Qui dit refuge dit plus de monde. Il est 9h est c'est l'heure du café./
Cap sur le col du bastenet que nous grimpons allégé de nos gros sacs. Au sommet, la vue est impressionnante. Nous redescendons en courant jusqu’au col et repartons en direction du lieu de notre bivouac du soir : le lac de Gréziolles. Nous installons un campement digne de ce nom et profitons de la fraicheur du lac, des myrtilles qui pulullent dans les environs et du soleils qui nous réchauffe tranquillement.
Depuis le lac de Gréziolles, nous commençons à gravir un pierrier imposant. Il semble impressionnant mais il est composé essentiellement de gros blocs de pierre relativement stables sur lesquels nous crapahutons jusqu’à rejoindre une pente herbeuse à son sommet qui part vers le Sud. On sort les cartes et les itinéraires pour ne pas se perdre. C'est la parti du trek ou nous "bartassons". Oui, ce terme occitant signifie que nous sommes hors sentier. La progression est lente et la pente raide à certains endroits. Il nous faudra près de 4h pour arriver sur la crête à proximité du Pic de Cloutou, à 2500m. La pause pique-nique au sommet est bien méritée. Nous repartons en longeant crête vers l’Est pour trouver un passage plus adéquate et rejoindre ainsi la Hourquette de Braque.
Arrivé au lac, nous prenons une pause café, une baignade et nous partons jusqu’à la cabane d’Aygues Cluses via la Hourquette Nère. La vallée d’Aygues Cluses est splendide et les lacs pululles dans les parages. A partir de la cabane nous bifurquons vers le sud-ouest pour rejoindre le GR10 et entamer la montée jusqu’aux lacs de Madamète où nous passerons notre dernière nuit. Le sentier est bien indiqué et facile d'accès.
Le réveil dans la brume est splendide, les tentes sont trempées et les sacs sont "léger". C'est les derniers moments paisible en cohabitation avec la nature. La brume fini par se lever avant que nous quittions le campement et nous sommes une bonne partie du trajet au dessus de la mer de nuages. C’est à partir du lac det Coubous que les nuages gagnent du terrain et nous finissons par être complètement recouvert par une humidité persistante.
La descente se fait bien humide et progressive jusqu’à atteindre le parking du pont de la Gaubie. A partir de là, l’itinéraire prévu zigzag au milieu des pistes de ski et d’un sentier de VTT. Les marmottes encourage les VVTistes sur la descente. Les sentiers ne sont pas super bien indiqué et nous nous égarons dans les hautes herbes humides. Nous finissons par retrouver la route goudronnée qui nous conduira jusqu’au parking du Lienz