Montagne Sainte-Victoire

Tu pourras rejoindre le massif de la Sainte-Victoire en voiture, à pied, à vélo..Il s'étend entre Aix-en-Provence et Pourrières, il forme un véritable trait d'union entre les départements du Var et des Bouches du Rhône.

Pour y aller, il faut te diriger vers le village de Vauvenargues, puis prendre la D10 en direction du barrage du Bimont. Tu continueras jusqu’au parking barrage du Bimont qui se trouve au pied du massif.

La montagne Sainte-Victoire se situe à quelques kilomètres à l'est d'Aix-en-Provence. Elle s'étend sur 20 kilomètres d'est en ouest. Le versant nord s'élève doucement, tandis que le versant sud offre des falaises vertigineuses qui font le bonheur des randonneurs, grimpeurs et parapentistes. Sans oublier les nombreux touristes qui viennent d'en bas juste pour admirer ce panorama unique.

Voici une petit mémo des sites à y voir:

• au pied des falaises: le refuge Cézanne et la Chapelle du Trou
• sur la crête à 900 mètres d’altitude: le Prieuré et la brèche des Moines,
• au sommet: La Croix de Provence ,l'Oppidum d'Untinos, la carrière de marbre, le Baou des Vespres ,le refuge Baudino à mi-pente, la chapelle Saint-Ser puis le Pic des Mouches.

Il y a 140 millions d'années, la Provence était une lagune, abritant plusieurs espèces de dinosaures, dont on trouve encore aujourd'hui les restes fossilisés. Après la disparition du lac, la dérive des continents a déplacé le sud de la France de 1000 km vers le nord, provoquant un changement climatique important. Après plusieurs étapes de plissement, la chaîne alpine se forme; élevant par effet ricochet la Sainte-Victoire de plusieurs centaines de mètres. Selon des études récentes, la montagne croît d'environ 7 mm par an. Depuis l'Antiquité, ce massif porte le nom du dieu de la montagne Venturi. Son nom actuel date du milieu du XVIIe siècle, lorsque la chapelle dédiée à Saint Venture

fut rebaptisée Notre-Dame de la Victoire.

Le 28 août 1989, un incendie effrayant ravage la montagne Sainte-Victoire, en dévastant 60 % (5 500 hectares). Afin de prévenir les risques d'incendie et de protéger le patrimoine naturel, le regroupement intercommunal Grand Site Sainte-Victoire a été créé en 2000. En 2004, le massif a été classé "Grand Site de France". La montagne est également classée secteur Natura 2000.

Tu entendras quelques pies et geais dans la montée, quelques cris discrets s'échappant du maquis, hirondelles et martinets près de la Croix de Provence: ceux-ci sont souvent vus et entendus par les randonneurs lors de leurs passages sur la montagne Sainte Victoire.

Cependant, de nombreuses autres espèces habitent également ces collines, se réfugiant dans les falaises et se nourrissant dans les champs et les sentiers la nuit.

Parmi eux se trouvent des aigles, des hiboux grand-duc, des genettes, des chauves-souris et des serpents, connus seulement des connaisseurs, mais malgré sa petite taille par rapport à ses voisins le Luberon, la Sainte Baume et Lure, le massif de la Sainte Victoire possède une faune très diversifiée et préservée.

Certaines espèces ont disparu au cours des 50 dernières années (corneilles, aigles royaux, vautours percnoptères, épis noirs), tandis que d'autres ont réapparu en reconquérant des forêts dans des zones autrefois cultivées ou pâturées qui bénéficient aujourd'hui d'être protégées. : chevreuils, genettes et bien sûr les loups.

En te promenant, tu remarqueras que le milieu naturel dominant sur la Sainte Victoire est la garrigue, caractéristique des paysages provençaux. Elle est constituée de plantes herbacées et d’une strate buissonnante discontinue. Les arbrisseaux que l`on y rencontre apprécient le soleil. Ils sont à la fois résistants à la chaleur et à la sécheresse, car ils poussent sur un sol calcaire très drainant. Ils sont également capables de s`épanouir dans une terre pauvre et peu abondante. Avec le Pin d`Alep (Pinus halepensis), l`espèce végétale emblématique de la garrigue est sans aucun doute le Chêne kermès (Quercus coccifera), aux feuilles coriaces et dentées, dont l'ancienne appellation provençale garric aurait donné son nom au milieu. Avec des buissons épineux pouvant atteindre un mètre et des fleurs jaune doré, l`Ajonc de Provence (Ulex parviflorus) dit Argeiras en provençal s`impose aussi dans le paysage. Dans les mêmes coloris, la Coronille à tige de jonc (Coronilla juncea), aux fleurs jaunes en couronne, se remarque par ses fins rameaux verticaux et cylindriques. Plus près du sol, le Brachypode rameux (Brachypodium retusum) forme de discrets tapis. Comme tout milieu ouvert ou semi-ouvert, la garrigue résulte d'une dégradation de la forêt souvent liée aux activités humaines, tels le pâturage intensif ou le feu (grand incendie de 1989). De façon indirecte, juste sous nos yeux, les pelouses et garrigues en sont aussi les témoins. Sur la Réserve, on rencontre des espaces de garrigue basse, souvent en mosaïque avec des pelouses, et des espaces de garrigue haute, plus dense et plus ancienne, comme sur la Crête du marbre. Ces embroussaillements dits matorrals révèlent une fermeture progressive du milieu, qui évolue naturellement de la pelouse à la garrigue et de la garrigue à la forêt. C`est ainsi que le Pin d`Alep gagne peu à peu du terrain grâce à sa croissance rapide pour former par endroit des pinèdes de régénération. pentes sont par endroits colonisés par des végétaux. Le genévrier oxycèdre (Juniperus oxycedrus) ou cade provençal est de taille modeste mais tout aussi remarquable. Arbuste méditerranéen à deux bandes blanches au sommet des aiguilles. Ses fruits, appelés galbules, sont charnus et rouges. Dans le passé, l'huile de cade était couramment fabriquée dans la région en brûlant les brindilles et était utilisée pour ses propriétés cicatrisantes et antiseptiques. Deux autres espèces se distinguent dans ce milieu. Genêt espagnol (Genista hispanica) et Genêt poilu (Genista pilosa), sous-arbrisseaux de légumineuses. Le premier a de longs cheveux gris avec des épines, et le second a des cheveux transparents sans épines. Au pied des vallées où coulent occasionnellement des ruisseaux, poussent des plantes comme l'orme sauvage (orme) à la recherche de plus d'eau.

Située à la frontière des Alpes et de la mer Méditerranée, la montagne Sainte-Victoire est un lieu apprécié des randonneurs. Un espace de randonnée unique où tu pourras découvrir tous les sentiers aux nombreuses restanques. De nombreux itinéraires traversent le massif. Près d'un million de personnes visitent la montagne Sainte-Victoire annuellement. Ainsi, plusieurs parkings sont aménagés autour du massif. L'un des parkings se trouve au bout de la route menant au barrage de Bimont, à 1 km de la D10.

Les week-ends enregistrent le plus grand nombre de visiteurs. Le massif est inaccessible par fortes chaleurs et vents violents.

Le patrimoine religieux offre plusieurs étapes de randonnées sur la montagne Sainte-Victoire. Tu trouveras la-haut le célèbre prieuré Sainte-Victoire, datant du XVIIe siècle , l’Ermitage Saint Cer du Ve siècle, la Croix de Provence culminant à l'extrémité ouest du massif provençal.

Ce massif minéral, presque bleuté, a de multiples visages. Le Pic des Mouches, point culminant de la Montagne Sainte-Victoire, offre un panorama extraordinaire qui englobe l'horizon provençal et les plaines vallonnées du Pays d'Aix, l'un des plus beaux panoramas de Provence. Par temps clair, tu pourras y voir la mer, le Mont Ventoux et les Alpes.

Panoramas magnifiques, points de départ de balades et villages de charme se succèdent. Le Thoronet, en pleine nature, Beaurecueil (la plus belle vue sur les montagnes), Saint-Antonin-sur-Bayon, Puyloubier, Pourrières et Vauvenargues.

Ici et là, les possibilités de randonnées sont aussi nombreuses que fascinantes. Par exemple, depuis Saint-Marc Jaumegarde, tu accèderas au chemin de l'Imoucha menant à la Croix de Provence. Le parcours se poursuit par Vauvenargues, qui abrite un château célèbre ayant appartenu à Picasso.

Le Col des Portes continue au cœur de la forêt départementale du Puy d'Auzon et continue jusqu'à Puyloubier. La vue sur la Montagne Sainte Victoire y est à couper le souffle.

Officiellement, le tour de la Sainte-Victoire à vélo fait 60 km, avec un dénivelé positif de 1075 mètres. C'est pourquoi tu pourras t’essayer à ce parcours quel que soit ton niveau. Pour démarrer la boucle, tu partiras de l’ avenue Sainte-Victoire à Aix-en-Provence, mais pourras également démarrer la boucle depuis le parking de la piscine Yves Blanc, à 500 mètres de l’avenue. Selon ta condition physique, tu pourras choisir un itinéraire dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

En été, il est pratique d'aller dans le sens des aiguilles d'une montre (nord-sud), en profitant de la fraîcheur des versants nord, et de redescendre à travers la forêt de vignes au retour. Dans ce cas, tu partiras sur un replat en pente avant de franchir le barrage de Bimont. Il faut ensuite gravir les cols du Craps et des Portes. C'est une courte montée, mais assez fatigante.

Attention aux virages serrés en te dirigeant vers Pourrières. Rejoins ensuite Puyloubier et Le Tholonet et descends jusqu'au Parc de la Torse à Aix-en-Provence pour terminer le parcours.

En hiver, le sens inverse des aiguilles d'une montre (sud-nord) est recommandé, car tu commenceras ainsi du côté ensoleillé du massif et termineras du côté ombragé. Tu traverseras d'abord le village du Tholonet et durant les premiers kilomètres tu auras l'occasion d'observer un panorama incroyable sur la Croix de Provence de la Sainte-Victoire. Après les villages de Puyloubier et de Pourrières, tu emprunteras le Col des Portes, plus facile dans ce sens, avant de te diriger vers Aix-en-Provence.

Les départs en parapente se font depuis le Pic des Mouches à 1011 mètres d'altitude et le Pas de l'Escalette à 610 mètres d'altitude.

Le Club Les Parapentes de la Sainte Victoire a été fondé en 1988 et est affilié N° 01508 à la FFVL.

L'objectif principal du club est de favoriser la pratique du vol libre en Provence en insistant sur les aspects sécuritaires.

Pour cela, les pilotes de passage sont invités à se faire connaître auprès du club afin de se renseigner au mieux et se faire accompagner sur les différents sites.

Le club s'occupe également de gérer les sites en aménageant et en entretenant les espaces d'atterrissages et de décollages dans le respect des espaces naturels du massif de la Sainte Victoire, prestigieux et protégés, en coopération avec les acteurs en charge de ces espaces (CG13, collectivités territoriales, ayants droits, propriétaires...)

Les falaises calcaires de la Sainte-Victoire coexistent avec le secteur principal des Deux Aiguilles, où les grimpeurs de tous les niveaux peuvent s’exprimer dans un univers de dalles grises (pour autant posséder un mental d’acier), réglettes, fissures, fait la part belle aux éléments ultra-techniques . Tu pourras escalader de spectaculaires rochers calcaires comme des secteurs aux profils avec plus de dévers comme Les Dessous de la Vierge. On y trouve une trentaine de voies, du 6a au 8c en dalles, des pentes, des fissures rocheuses d'une grande variété.

L'escalade à la Sainte-Victoire est réglementée par une charte (Charte de l'Alpinisme) signée en 2007 par 13 associations de montagne et environnementales. Il est en cours de mise à jour, notamment dans le but de l'étendre à tous les sites présents dans Grand Site. La charte divise le massif en parcours aventure tout-terrain et sites sportifs.

En particulier, la Charte Escalade du Grand Site qui définit les conditions d'ouverture de nouvelles voies par secteur. Un conseil de surveillance représentant tous les partenaires locaux est responsable de sa surveillance et de sa mise en œuvre.

Ici, sur la colline des Lauves, la présence du peintre se fait le plus sentir parmi les choses qui lui sont chères, les modèles de sa dernière nature morte, ses meubles, ses outils.

De 1902 jusqu'à sa mort en 1906, Cézanne travailla chaque matin dans cet atelier baigné de lumière et de silence. L'atelier abrite aujourd'hui des dizaines d'œuvres aujourdh’hui exposees dans les plus grands musées du monde, dont la dernière les Grandes Baigneuses,

L'atelier dispose d'une librairie-boutique, et accueille régulièrement des expositions temporaires et produit des événements culturels saisonniers.

L'ancien monastère et le refuge associé ont rouvert début 2018 après des travaux de rénovation. Jusqu'à 14 personnes peuvent désormais y trouver refuge et dormir sur des bancs en bois si besoin. Il y a aussi une cheminée, mais tu devras y transporter ton propre bois car celui de la montagne est strictement protégé.L'abbaye a été construite au XVIIe siècle et avait quatre cellules monastiques.

Elle culmine à 948 mètres et offre une vue spectaculaire. Par temps clair, tu pourras voir la mer Méditerranée et les Alpes. La croix que nous voyons aujourd'hui date de 1875. Le monument a été érigé à l'initiative de l'abbé Meissonnier, curé de la paroisse de Rousset. Son but est d'empêcher deux maux d'accabler la France : la variole et les séquelles de la guerre franco-prussienne de 1870. La hauteur de la croix est de 18,25 mètres. Il surplombe la chapelle Notre-Dame de la Victoire et le prieuré du XVIIe siècle. Aujourd'hui emblème du massif, elle se démarque bien plus par sa forme que le point culminant du massif, le Pic des Mouches.

Attention à bien te renseigner , du 1er juin au 30 septembre, l'accès de personnes au massif, la circulation et le stationnement sont restreints en fonction des conditions météorologiques. Il y a 4 niveaux d’ alerte vigilance : vert, jaune, orange et rouge.

Pour connaître l'état des accès à la journée (à partir de 17h30 la veille), il fut appeler le 0811 20 13 13.

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