Outtrip léger pour un chamoix, un peu plus tendu pour le randonneur du dimanche. Il affiche 11 km pour 450 d+. Un dénivelé qu'il va falloir attaquer d'emblée, puisque les 400 d+ occupent les 3 premiers kilomètres. Autant dire que ça grimpe. Pour un montagnard, ça passe, pour un novice des hautes altitudes (on démarre à 2100 m au dessus du niveau de la mer), il faut aussi compter avec quelques handicaps supplémentaires au niveau du souffle.
le chemin est peu technique si l'on fait abstraction de la pente. le terrain est caillouteux mais roulant. et le jeu en vaut la chandelle car à peine arrivé sur le premier replat au bout de 2 kilomètres, déjà un premier lac d'altitude vient récompenser la tête et les yeux. Ce n'est que le premier, puisque trois autres suivront sur le parcours.
Après l'effort sur les trois premiers kilomètres, c'est assez plat pendant les quatre kilomètres suivants. l'occasion de marcher sur le plateau dans un environnement d'alpage où les vaches sont en totale liberté et n'hésitent pas à venir quémander un peu de casse-croûte.
Au km 6, près d'un petit refuge, un point de vue détaille les différents cols et monts alentours, et une petite fontaine permet de remplir la gourde d'une eau très rafraîchissante. La suite, sur encore un kilomètre, permet de longer un petit ru et le lac de Bellecombes au-dessus duquel planent quelques rapaces.
Côté perturbant, on arrive ensuite sur un parking (km 8) où le balisage est manquant. il faut poursuivre le long de ce parking en direction du sud et reprendre le GR5 toujours vers le sud. ici, les prairies sont remplies de marmottes très photogéniques et le sentier traverse des ruines d'anciens abris de bergers. c'est alors que commence la descente. aussi tendue que la montée pouvait l'être. les cuissots se font sentir mais le sentier est magnifique. Le parcours se termine sur les 300 derniers mètres sur la route départementale.
En résumé, un outtrip en Haute Maurienne pour en mettre plein les yeux et les jambes, accessible à beaucoup (perso, je ne suis pas un habitué de la haute montagne et je l'ai fait :D ). Pas de passages vertigineux ou de tronçons techniques. On remplit la gourde, on lace les chaussures et c'est parti pour beaucoup de plaisir.