Chalet de l'Aulp de Tours

En guise de préambule, disons que le pictogramme qui figurait sur la carte IGN Top 25 3432 "Albertville" classait cet abri parmi les "refuges non gardés"...Cette assertion était une farce grossière, ou alors elle relatait l'état des lieux au XIXème siècle. La correction a été faite sur les dernières éditions.
Certes, le volume y est, mais c'est bien tout. Un (grand, si on inclut l'étable à bovins voisine) toit, deux paillasses (au sens vrai) d'inégale grandeur où trouveront à s'allonger cinq personnes en tout à l'étage.
Ce chalet a été jadis un alpage où on fabriquait le fromage. La grande salle où émerge un moignon qui fut la potence où était suspendu le chaudron ad-hoc n'est plus qu'un refuge pour mulots craignant les intempéries. Courants d'air garantis.
Ni poêle, ni cheminée, ni équipement d'aucune sorte. Quelques réduits vides ici et là, au sol en terre battue, s'apparentent aux gourbis et autres cagnas qu'on réserve aux troupes en déroute.
L'eau sourd environ 50 m. à l'O en contrebas au creux d'un petit vallon (un peu boueux, algues...: bien capter au point de jaillissement - débit satisfaisant ce 21/10/2007.
Les deux bâtiments rénovés récemment, s'il faut en juger d'après leur aspect, situés plus en aval sur une terrasse, sont privés et fermés.
Abri vaste mais spartiate, à réserver à la bonne saison ou aux possesseurs de duvets irréprochables et performants.Par des chemins forestiers, depuis le Col des Cyclotouristes (Venthon, Albertville, puis Fort du Mont), ou depuis l'amont : sentier Tour du Beaufortain (Roche Pourrie, Mirantin, Pte de la Grande Journée).Commune de Tours-en-Savoie (?), ONF (?)