Ski de fond skating

Oui, en partie ! Là où le ski de fond se développe autour de la technique dite du pas alternatif, le skating, lui, s’est orienté vers le fameux « pas de patineur » (skating signifiant d’ailleurs « patiner »). Le skating ski de fond est donc une technique de ski de fond. Plus récente, cette discipline a pris son essor dans les années 1980, avant de rapidement compter de nombreux adeptes. En particulier chez les sportifs et les pratiquants réguliers, notamment en biathlon, où le skating est associé au tir à la carabine. Ludique, offrant des sensations de glisse comme de vitesse décuplées et rappelant la fluidité de déplacement du patineur, le ski de fond skating avait tout pour convaincre.

Oui, avec un soupçon de persévérance ! Si sur le plat ou en descente, on apprécie le skating dès ses premières glisses, les difficultés ne tardent pas à apparaître dans les longues et/ou grosses montées. La technique de ski de fond skating fait appel au cardio tout en exigeant une bonne synchronisation des membres. Pour éviter de s'épuiser trop vite et de faire des mouvements inutiles, il est essentiel d’apprendre à s’économiser comme à travailler ses phases de glisse. Mais dès que l'on maîtrise un tant soit peu la technique du ski de fond skating, il devient grisant.

Sauf si vous êtes Martin Fourcade (26,3 km/h de moyenne en vitesse), votre vitesse de glisse devrait avoisiner les 4 à 5 km/h pour un débutant, 6 à 8 km/h pour le skieur intermédiaire et 10 à 15 km/h pour un skieur entraîné.

La meilleure manière de progresser en skating, c’est de … savoir patiner ! Pour cela, la poussée du ski doit se faire de manière latérale pour créer un déséquilibre avec un centre de gravité sur un seul appui.

Le décalé, pas de montée ou pas de patineur deux temps

On l’utilise en montée car c’est celui qui en demande le moins physiquement. On exécute une poussée de bras simultanée sur les deux bâtons pour deux poussées de jambes avec un planter de bâton au moment de la pose du premier ski. La deuxième poussée de jambe se fait seule tout en s’accompagnant du retour des bras vers l’avant.

Le pas de un (un temps) ou pas complet

On l’utilise au plat, en plat montant et en début de montée. C’est le pas le plus ardu car nécessitant une grande coordination des membres, chaque poussée de jambe étant renforcée par une poussée simultanée des bras sur les bâtons.

Le pas de deux ou deux temps grande vitesse

Ce pas s’utilise au plat, en plat descendant ou encore sur une phase très glissante. Il est idéal pour les débutants car facilement maîtrisable : une poussée de bras pour deux poussées de jambes tout en gardant les bras dans l’axe.

Le demi pas de patineur

On fait une poussée simultanée des bras sur les deux bâtons, qu’on renforce par l’impulsion d’une jambe ski divergent. Le ski de glisse, lui, demeure parallèle à la trace.