Itinéraire - Ile sainte Lucie port la nouvelle
Une fois la route (remplie de trous) passée, vous avez un parking sur votre droite. En effet, la réserve naturelle de l'île de Sainte-Lucie est un endroit préservé.
Chaussures aux pieds, c'est parti !
Au bout de 350m environ de marche, l'île se trouve sur votre gauche.
Un plan est affiché et permet de vous indiquer les différents itinéraires possibles : balade le long du canal jusqu'à Gruissan, aute écluse, etc. On accède à l'île par une petite écluse. Promis, ça ne fait pas peur !
Vous voilà embarqué sur des chemins très légèrement caillouteux. Laissez-vous porter par les pins, les oliviers, les lavandes sauvages sur une ambiance pinède.
La boucle est balisée : traits jaunes ou bien panneaux. Vous ne pouvez pas vous perdre car il faut impérativement rester sur les sentiers. En effet, la réserve naturelle est un endroit protégé qu'il ne faut pas abîmer.
Le long de la balade, vous avez plusieurs points de vue sur les salins de Port-la-Nouvelle et son étang.
Ile sainte Lucie port la nouvelle
La Réserve naturelle régionale de Sainte-Lucie, située sur la commune de Port-la-Nouvelle, au cœur des étangs, est un site protégé par le Conservatoire du littoral. Elle offre une variété de paysages contrastés, caractéristiques du littoral méditerranéen : une île rocheuse calcaire, d'anciens salins et une plage sauvage composent une mosaïque unique de paysages, abritant une biodiversité exceptionnelle. Une agréable promenade à travers les pinèdes et les garrigues de l'île mène aux plus beaux points de vue sur le canal de la Robine, les étangs de Bages-Sigean et de l’Ayrolle. Selon les saisons, on peut profiter des changements d'ambiances tels que le vent dans les pins, les cigales d'été, les lumières sur les lagunes, les senteurs des plantes méditerranéennes, etc. Les amateurs d'histoire pourront également découvrir les vestiges d'un passé riche en activités humaines datant de plus de vingt siècles.
Dans les anciens salins, un paysage immense et plat, quadrillé de digues et façonné par 150 ans d'activité salinière, la nature reprend ses droits depuis l'abandon de l'activité. Les salicornes profitent de l'inondation hivernale, causée par les coups de mer et les intempéries, ainsi que de l'assèchement estival pour se développer rapidement. Au mois de juin, la rare espèce du Grand Statice illumine les salins de ses belles teintes violettes. Sur l'immense plage sauvage, sorte de bout du monde, des petites dunes éphémères se créent et se défont au gré des vents, tandis que d'autres, plus stables, accueillent une végétation fragile et remarquable. Comme dans les salins, le ballet des oiseaux rythme les saisons, avec des espèces hivernantes venant du nord, des espèces de reproduction du sud, et d'autres en migration. La plage de la Vieille-Nouvelle est connue pour la baignade et les sports de glisse, mais elle est également propice à la promenade.