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Je créé un compteLa commune de La Grave est dominée par le Massif de la Meije, le troisième plus haut sommet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur après la Barre des Ecrins (4102 m) et le Dôme de neige des Ecrins (4015 m).
Le Massif de la Meije est composé de trois sommets :
En plus de ces sommets, on peut trouver d'autres pics notables dans ce massif, tels que le Pic Gaspard (3881 m), le Pavé (3762 m), le Râteau (3809 m pour le Pic Est) et le Pic de la Grave (3667 m).
La montagne connue sous le nom de Meije tire son nom de l'expression provençale "meidjo" qui signifie midi, désignant ainsi le sud. Les habitants de La Grave, située à 1 500 mètres d'altitude, avaient l'habitude de nommer cette montagne, située au sud de leur village, l'oeille de la meidjour (l'aiguille du midi).
La Meije est une montagne emblématique pour les alpinistes, non seulement en raison de son esthétique remarquablement dissymétrique, mais aussi parce que c'est le dernier sommet important des Alpes à avoir été gravi. La première ascension a été réalisée par un alpiniste français, contrairement à la plupart des autres grands sommets alpins qui ont été gravis par des alpinistes britanniques comme Whymper et Coolidge.
Le massif est également connu pour ses nombreux glaciers situés sur la partie nord de ces sommets, tels que le glacier du Lautaret, le glacier du Tabuchet, le glacier de la Meije, le glacier du Râteau et le glacier de la Girose, le plus grand glacier du massif de la Meije. Ces glaciers offrent des paysages magnifiques.
Le téléphérique des glaciers de la Meije, partant de La Grave, permet de passer de 1450 mètres d'altitude à 3200 mètres en deux tronçons, en seulement 30 minutes.
La première étape, la Gare de Peyrou d'Amont, à 2400 m, est une halte permettant une petite promenade jusqu'au lac du Puy Vachier (2382 m), surplombé par le refuge Evariste Chancel (2506 m). Un belvédère situé à 2589 mètres d'altitude offre une vue panoramique exceptionnelle.
La seconde étape, la gare des Ruillans (3200 m), permet d'arriver au niveau du glacier de la Girose. Le glacier de la Girose abrite une grotte de glace, qui est un véritable musée avec ses sculptures en glace. Cette grotte est creusée entièrement à la pioche.
Le glacier de la Girose avance de 23 mètres par an, ce qui nécessite la reconstruction de la grotte chaque année, même si certaines parties peuvent être récupérées.
Il y a deux refuges permettant d'atteindre les différents sommets de la Meije : le refuge du Promontoire et le refuge de l'Aigle.
Le refuge du Promontoire, situé à une altitude de 3 092 mètres, est le point de départ pour le Grand Pic, la traversée des arêtes de la Meije et toutes les voies de la face sud. Les randonneurs peuvent y accéder sans avoir besoin de faire de l'alpinisme. Ils peuvent profiter de la terrasse suspendue au-dessus du vallon des Etançons et admirer La Meije de près.
Le refuge de l'Aigle, quant à lui, est situé à une altitude de 3 450 mètres, construit sur le haut du glacier du Tabuchet. Il permet d'accéder à la face nord et aux itinéraires moins difficiles du Doigt de Dieu et de la Meije Orientale. Ce refuge est réservé aux alpinistes expérimentés, car des techniques d'alpinisme sont nécessaires pour atteindre ce nid d'aigle. Le refuge a conservé l'originalité d'un refuge avec un lieu de vie unique associant deux étages de lits et une salle à manger.
L'accès au refuge du Promontoire, situé sur le versant sud de la Meije et permettant de réaliser la traversée des arêtes de la Meije, peut se faire depuis la Bérarde. Cependant, de nombreux guides préfèrent y accéder par le versant nord et en franchissant la Brèche de la Meije.
Le passage d'escalade facile, appelé Les Enfetchores, se trouve sur l'éperon rocheux en bordure du glacier de la Meije. Toutefois, il est facile de s'y perdre car dans le patois local, "s'enfetcher" signifie "se perdre". Le terrain est composé d'une succession de vires et seule l'une d'entre elles permet d'accéder à un niveau supérieur, où il n'y a qu'un seul passage possible. Les alpinistes peuvent trouver des cairns et des repères dans ces rochers, où l'on peut encore apercevoir des traces de rouille et parfois des clous qui équipaient les chaussures à une époque où les crampons n'existaient pas encore.
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