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Refuge-bivouac Schalijoch (Schalijoch Biwak)

#Cabane non gardée3780mAlpes Pennines, Haut Valais

Voir la fiche originale

Description :

Places prévues pour dormir: 8
Places sur Matelas: 8
Construction métallique
-Pas d'eau a proximité (neige ou glace),
-bat flanc avec matelas et couverture
-isolation correcte mais son altitude et sa position l'exposent à osciller entre le four et le congélateur : pas de chauffage !
Une page sur ce site --> http://www.vs-wallis.ch/wallis/huetten/images/schalijoch-C-01.jpg
Recharges de gaz disponibles. Présence d'une radio pour alerter les secoursUn peu au-dessus du Schalijoch (3750 m), dans les premiers rochers de l'arête SSO du Weisshorn.
L'un des endroits les plus reculés et inaccessibles des Alpes Pennines, mais ô combien spectaculaire...! N'y étant pas monté, je me contente de donner des indications à partir du contexte environnant et des sources (CAS)
- depuis Randa, via le Schaligletscher, une expédition qui demande de 8 à 10 heures, difficulté AD (sans les haltes).
- depuis la Rothornhütte, par le haut du Schaligletscher, disons
6h, même niveau.
- depuis la Weisshornhütte, environ 5-6 heures suivant les conditions (AD aussi).
Le Schalijoch n'est en fait jamais utilisé comme passage mais comme accès au départ du Schaligrat du Weisshorn, entre autres.
En résumé, TOUS les accès (ne parlons pas du versant Arpitettaz) sont longs, exposés aux séracs, crevasses, chutes de pierres et avalanches.CAS, section de Bâle.

L'histoire par Michel Savioz

L'ascension du Weisshorn par le Schaligrat, au départ de la cabane du Rothorn en passant par Ober Äschhorn - Hohlichtgletscher - Schalihorn 3975 m. - la traversée des Schalihörner, suivi de la descente au Schalijoch, représente une longue journée d'alpinisme de haut niveau. C'est pourquoi la Section bâloise du CAS a eu l'idée d'installer un refuge bivouac pour permettre d'entreprendre l'ascension du Weisshorn en deux étapes.

Le projet du refuge bivouac du Schalijoch fut lancé en 1960. La construction eut lieu en 1963 pour le centenaire de la Section bâloise du CAS.

Lors de la construction du refuge les conditions météo étaient exécrables, avec 70 cm de neige fraiche. Le montage des panneaux a duré une semaine pendant laquelle les hommes travaillaient dans des conditions très difficiles et vivaient en tentes. La météo ne permettant pas le transport par hélicoptère, une fois le travail terminé, les hommes ont dû redescendre à pied dans la profonde neige fraiche.

En 1983 le refuge bivouac fut habillé d'une gaine de protection isolante. Deux ans plus tard on améliora la fondation pour éviter la formation d'eau de condensation à l'intérieur du refuge.

30 à 80 personnes passent la nuit dans le refuge chaque année.