A l’heure actuelle nous ne pouvons qu’être pessimiste quand à l’avenir de notre terre d’accueil. Nous ne pouvons que constater une détérioration croissante de notre vie sur cette planète. Quelques spécialistes insistent sur le fait que cette accélération que nous connaissons est sans précédent dans la disparition des espèces, ce qui pourrait aboutir à l’extinction probable de l ‘espèce humaine.
Je suis pessimiste parce que je ne vois aucune volonté dans notre société, de faire face à cette funeste menace. Alors il faut réagir, mais attention car l’Inaction peut être le même résultat d’une façon de penser pas si éloigné entre pessimisme et optimisme. Il est temps de passer à l’Action !
L’empreinte écologique est encore trop importante dans l’industrie du textile et on ne cache pas que c’est un sujet polémique dans ce domaine. Il est extrêmement difficile de classer les industries sur leurs émissions de gaz à effet de serre. Il est même impossible de trouver des chiffres fiables dans toutes les études recensées. Beaucoup d’industries sont fortement liées entre elles, comme par exemple le textile et le transport. Une chose est certaine, et tout le monde est d’accords pour avertir les consommateurs sur le danger de la production textile sur notre planète. Elle consomme trop d’eau et pollue celle-ci fortement sur l’ensemble de la chaîne de création. L’occupation des sols est elle aussi un fléau. Il faut aussi savoir que le consommateur est responsable de la moitié de cet impact. Comment ? Tout simplement car il achète trop, car il recycle pas ou mal et parce qu’il consomme beaucoup d’eau en lavant son linge !!
La question qui peut faire débat, c’est cette hésitation entre avoir un produit de la meilleure qualité possible et avoir un produit qui a le moindre impact environnemental. Mais finalement n’est ce pas véritablement lié ? Un produit de grande qualité ne serait-il pas celui qui a le plus faible impact environnemental ?
Consommateur nous sommes, et nous influençons donc la production et l’offre disponible. Notre choix de produit est bien plus fort que nous l’imaginons, car il encouragera les marques, les distributeurs à une industrie plus propre. Ils vont forcément s’adapter à notre mode de consommation et ils proposeront une gamme qui s’adaptera à nos attentes. Les directives viendront par nos actes.
Après ça tu as donc envie d’agir sur ce domaine ? Tu veux changer ton mode de consommation, d’utilisation des produits ?
Comme moi tu as déjà du te retrouver devant une offre pléthorique de vêtement outdoor en te demandant lequel répondrait le mieux à tes valeurs éthiques et environnementales. Mais il n’est pas toujours simple de décrypter les petits logos sur les étiquettes, alors on va essayer d’y voir plus clair.
Mais avant ça, définissons peut être un produit éco-responsable, ou en tout cas des caractéristiques importantes.
Durable, en effet un produit qu’on ne change pas régulièrement sera clairement plus écologique.
L’origine, un aspect important qui impactera l’empreinte carbone et qui sera lié à un autre critère qui me semble incontournable.
L’aspect sociale de la conception. Des conditions de travail en adéquation avec les valeurs du produit.
Acheter un produit labellisé, c’est soutenir un modèle social et une production moins polluante. Le produit coûte en général plus cher car il intègre justement ces coûts sociaux et environnementaux.
GOTS : C’est le label international de référence pour les textiles biologiques, notamment pour le coton, depuis 2008. Il garantit l’origine biologique des fibres et assure une production socialement responsable (application des principes de l’Organisation Internationale du Travail) et respectueuse de l’environnement via l’interdiction de certaines substances toxiques.
Oeko-Tex : Depuis 1990, ce label allemand garantit que les textiles ne contiennent pas de substances chimiques nocives (allergènes, cancérigènes, polluantes) pour la santé et l’environnement. Il impose également de respecter un processus de fabrication respectueux de l’environnement tel que le traitement des eaux usées.
Label Max Havelaar : Il garantit que le coton, dont le vêtement est fait, a été cultivé par des petits producteurs certifiés pour le commerce équitable. Ceux-ci perçoivent un prix minimal garanti et une prime destinée à financer des projets communautaires.
WFTO (World Fair Trade Organization) : La certification pionnière en matière de commerce équitable. Elle se concentre sur la certification et l’établissement de critères de plus en plus exigeants pour les entreprises appartenant au mouvement de l’économie sociale et solidaire.
Fair Wear Foundation : Une fondation qui travaille au respect des conditions de travail décentes dans les entreprises. Son objectif est de contribuer à l’amélioration des conditions de travail dans l’industrie text
Ecocert : C’est un label qui agit sur la défense du consommateur, de l’environnement et des travailleurs. Il a pour objectifs de protéger la planète, mais également des droits sociaux des travailleurs. Il garanti aussi l’information produit aux consommateurs.
RWS (Responsible Wool Standard) : Une norme qui vise le bien-être des moutons et le respect des pâturages. Elle garantit que les pratiques des fermes ont été vérifiées, de sorte que les marques disposent d’une solution claire qui leur permet d’avancer en toute confiance des affirmations sur l’origine de la laine.
RDS (Responsible Down Standard) : Il garantit la protection des oies et des canards élevés pour la production de textiles avec duvet et plumes. Il assure que les animaux fournissant le duvet et les plumes à l’industrie textile ne subissent pas de préjudices évitables.
Le coton bio garantit une agriculture sans pesticides et préserve ainsi la biodiversité, les terres cultivées et la santé des salariés. Malgré une consommation encore importante en eau c’est clairement un bon choix de consommation aujourd’hui.
Le polyester recyclé est réalisé à base de bouteilles en plastique recyclées ou de vêtements usagés et permet de réduire la dépendance face au pétrole et la production de déchets. Recycler certains de nos déchets et fabriquer des vêtements avec fait surement partie de l’avenir, pouvoir recycler à l’infini.
En fait si on oblige les marques à recycler les vêtements usagés, il sera tout à leur avantage de produire un textile qui dure le plus longtemps possible, et éviter le retour trop rapide.
Finalement, le meilleur moyen de limiter notre impact sur l’environnement c’est de consommer des produits de la meilleure qualité possible. Des produits durables, fonctionnels et simples.
Nous achetons pas loin de 20Kg de vêtements pas an en moyenne ! Bien souvent pour n’en utiliser que quelques un. Donc avant d’acheter votre prochain short de sport, il serait donc bien réfléchis de vous demander si vous en avez vraiment besoin.
Afin de profiter le plus longtemps possible de votre équipement outdoor, privilégiez la réparation. Vos économies et votre banquier vous remercieront.
Un lavage à 30°c consomme 2 fois mois d’énergie qu’à 40°c et trois fois moins qu’à 60°c ! Il est aussi important d’optimiser le remplissage et de doser correctement la lessive concentrée ecolabellisée. On évite le sèche linge et le repassage. Vos vêtement gagneront en durée de vie.
Achetez des vêtements d’occasion, revendre mes produits inutiles ou même donner pour le bonheur d’une autre personne.
Si j’ai vraiment besoin d’un vêtement neuf, je vais privilégier la qualité et les produits labellisés.
Chez OUTTRIP on a fait notre choix ! Nous proposons des produits dans notre boutique que tu peux retrouver ici. Il était important que notre fournisseur soit en adéquation avec à nos valeurs.
C’est donc pour toutes les raisons évoquées dans cet articles que nous avons créé cette relation avec New Wave et la marque Clique.
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