Je ne sais pas exactement à quel moment j’ai basculé du ski classique au ski freeride. Peut-être le jour où j’ai quitté la piste pour suivre une trace fraîche entre les sapins. Ou le jour où j’ai senti mes skis flotter dans la poudreuse et que tout s’est arrêté autour — plus de bruit, juste ce silence épais et doux qu’on ne trouve qu’en dehors des zones damées.
Depuis, chaque hiver, j’attends ces journées où la neige tombe sans discontinuer et où l’on sait que le lendemain, tout sera blanc, vierge, parfait. Le ski freeride, c’est cette envie d’explorer, de sortir du cadre, de choisir sa ligne. C’est un mélange d’instinct, de respect de la montagne, et de pure adrénaline.
Et au fond, c’est ce que j’aime le plus dans la vie dehors : ce sentiment de liberté qu’on retrouve autant en randonnée qu’en ski.