La première chose qui évolue, c’est le rythme. On roule moins longtemps d’une traite, on s’arrête plus souvent, on accepte que certaines journées soient plus courtes. Et finalement, ce n’est pas forcément un inconvénient. Ces pauses imposées deviennent souvent des moments agréables : une balade improvisée, un coin tranquille pour souffler, un déjeuner sans se presser.
Il y a aussi l’imprévu. Un bébé, ça ne fonctionne pas à l’horloge près. La faim, la fatigue ou le besoin de calme ne tombent jamais exactement au moment prévu. En road trip, ça oblige à lâcher un peu le contrôle et à adapter le programme au fil de la journée. C’est souvent là que le voyage devient plus doux, moins “coché sur une to-do list”.



